Fondation Un Coeur

ProgrammeHelpCongo

Contexte

chimpanzes

H.E.L.P. Congo (Habitat Ecologique et Liberté des Primates) agit pour la sauvegarde des chimpanzés et leur réintroduction en milieu naturel depuis 1989. Aliette Jamart, une Française vivant en République du Congo, décide à l’époque de venir en aide aux chimpanzés et autres primates du « zoo mouroir » de Pointe-Noire. Les chimpanzés y vivent alors dans des conditions misérables. Elle les recueille chez elle. « Une fois que l’on a pris un chimpanzé dans ses bras, il devient impossible de s’en détacher… » souligne Aliette Jamart. Les recueillir ne suffit pas : il faut aussi enrayer le trafic illégal et protéger la forêt. Ainsi depuis 2000, HELP Congo développe d’autres programmes : l’éducation et l’information à l’environnement, la création d’une plantation pilote, des missions scientifiques sur l’habitat des primates… Élevée en 2008 au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur, en reconnaissance de ses quarante trois années d’activités professionnelles et associatives, c’est le 28 avril 1989 qu’Aliette Jamart fait la promesse de rendre leur liberté aux chimpanzés… En 1991 le gouvernement congolais met à la disposition de HELP trois îles boisées sur la lagune de Conkouati, à 180 kilomètres au Nord de Pointe-Noire. Ainsi est né le Sanctuaire de Conkouati. En novembre 1996, cinq chimpanzés sont relâchés au Triangle, zone forestière au sein du Parc National de Conkouati-Douli. Il s’agit du premier relâcher de chimpanzés dans leur milieu naturel jamais réalisé ! Plus de soixante dix chimpanzés ont été accueillis par HELP Congo entre 1989 et aujourd’hui. Parmi eux se trouve une majorité de jeunes individus, parfois âgés de moins d’un an, saisis par les autorités congolaises ou abandonnés par des particuliers. Les plus âgés, proviennent du zoo de Pointe-Noire (détruit en 1994), d’autres ont été déplacés du zoo de Brazzaville pendant la guerre de 1997.

Ils ont été accueillis sur une des îles du Sanctuaire. À ce jour, deux des trois îles sont encore habitées par des chimpanzés. Ils y trouvent de quoi manger mais de façon insuffisante : un complément nutritionnel leur est apporté quotidiennement. Aujourd’hui, partout sur le globe, des milliers d’espèces animales et végétales disparaissent, parfois même avant d’avoir été décrites ou étudiées ; et au rythme actuel de la déforestation 90% de l’habitat des grands singes aura disparu en Afrique d’ici 2030. Les hommes sont donc responsables de l’avenir de ce « cousin » éloigné… HELP Congo a pour vocation d’agir pour la conservation des primates, mais aussi de leur habitat et de tout ce qui en assure l’équilibre. Pour cela, il faut à la fois protéger la nature et sensibiliser les hommes. HELP Congo lutte donc également contre le braconnage en soutenant les autorités congolaises dans leurs actions, et en dissuadant les braconniers, par la présence permanente de ses équipes en forêt. En sensibilisant à la préservation de la forêt, en luttant contre la déforestation, et en participant activement à la recherche scientifique sur les primates, HELP Congo montre que la réintroduction est vraiment un outil de conservation, le braconnage ayant fortement diminué depuis 1996.

Le projet

chimpanze

HELP CONGO nous a contacté pour les aider sur différents cas cliniques. «Lucie», une femelle chimpanzée,  a été vue en chaleur fin 2011. Depuis février 2012, aucune chaleur n’a été observée. Il y a eu des accouplements avec le mâle dominant. Elle a été ensuite observée avec un « gros ventre » en mai 2012. Le vétérinaire de HELP CONGO pense qu’elle aurait dû accoucher  fin août. Elle a encore un juvénile de 6 ans avec elle.
Sur elle, il faudrait donc faire une échographie pour objectiver une gestation. Et si oui, voir si le bébé est viable. Dans tous les cas, si elle n’arrive pas à mettre bas, une césarienne serait envisagée.
«Pépère», un mâle adulte qui présente des syncopes lorsqu’il s’excite. Une pathologie cardiaque sous jacente est suspectée. Il s’agit de faire sur lui un examen cardiologique complet et proposer le cas échéant un traitement.
«Chinois», présente des sinusites chroniques. Le vétérinaire aurait besoin de lui faire faire une rhinoscopie pour évaluer ses sinus et cornets nasaux.
«Cheyenne» est une femelle dépressive qui a perdu son bébé. Elle ne s’en est pas remise et présente des problèmes de santé depuis. Le vétérinaire nous demande s’il est possible de lui faire une échographie abdominale pour déceler ou non des kystes parasitaires intestinaux.

Approche méthodologique

  • Les animaux sont tous en forêt mais viennent à l’appel des bénévoles et des éco-rangers de HELP CONGO. Il y a une relation de confiance qui s’est installée. Les anesthésies s’effectueront par voie orale avec des anesthésiques cachés dans des fruits ou du jus
  • du fruit. Les matériel échographique et endoscopique sont tous portables et les examens peuvent s’effectuer en forêt même. Dans le cas d’une chirurgie, un « bloc opératoire » improvisé pourra également être installé.
téléchargez
Téléchargez la brouchure