Début février, les grands tatous velus de la Ménagerie du Jardin des plantes de Paris ont bénéficié d’un bilan de santé grâce à leurs soigneurs et à l’équipe vétérinaire, dont fait partie le clinicien formé dans le cadre du clinicat faune sauvage financé par la Fondation Un Cœur. Une échographie abdominale et une auscultation cardiaque ont notamment pu être pratiquées afin d’obtenir de précieuses données physiologiques sur leur état de santé, qui seront utiles lors des prochains suivis de ce couple.
Ces animaux d’Amérique du Sud sont reconnaissables à leurs plaques cornées qui forment une carapace protectrice lorsqu’ils se roulent en boule. Bien que la population globale de cette espèce soit plutôt stable, elle est par endroits menacée par l’extension des zones agricoles et par la chasse pour sa viande et pour sa carapace, utilisée pour fabriquer des instruments de musique.